Je suis souvent amusé de voir mes détracteurs commenter sur les réseaux sociaux avec des thèmes du genre : « qu'est-ce que Pougala a fait jusqu'à on a vu ? » Ou encore « Où sont les gens formés par Pougala ? » Certains encore plus naïfs viennent à Bafang prendre la photo de ma boutique "Pougala Market" à l'entrée de la chefferie Bafang, pour se moquer de sa très petite dimension : à peine 4 mx 3.
Chaque fois, cela me fait rire, pour une banalité qui révèle au fond une marque civilisationnelle qui fait la différence entre l'Occident et l'Orient : la discrétion.
Ces gens sont tous en bonne foi convaincus que si ma formation avait du succès, des gens se succèderaient à la télévision pour chanter le nom de Pougala. Ce qu'ils ne savent pas est que le Rinvindaf est avant tout structuré autour du secret, autour de la discrétion. Les thèmes développés sont si faciles que c'est bien tout le monde qui le fera tot ou tard, mais c'est bien pour cela qu'il faut la discrétion pour prendre une certaine avance.
C'est exactement ce qu'on vit à l'heure actuelle entre américains et chinois à travers Huawei. Alibaba a levé des fonds pour entrer à la Bourse de New York, les spécialistes occidentaux se sont frottés les mains en se félicitant d'avoir pu pénétrer à l'intérieur du capitalisme chinois. Ce qu'ils ne savaient pas alors était qu'Alibaba n'était que le Lapin que le prestidigitateur sort de son chapeau pour embrouiller les spectateurs.
Ce qu'ils ne savaient pas et ne savent pas jusqu'aujourd'hui était que contrairement à l'occident où c'est du vrai « chacun pour soi », en Chine, c'est l'Etat super-puissant qui est le maître d'orchestre et ordonne la musique que tout le monde doit chanter.
Ce qu'ils ne savaient pas était qu'ils pouvaient même prendre Alibaba, qui n'était que de la diversion. Le vrai bijoux très protégé était : Huawei.
De Huawei, personne ne sait rien que ce qu'ils ont envie de nous raconter. Et ce, pour une raison qui tient à la leçon capitale du Sous-Marinage (SM). Contrairement à tous ses concurrents occidentaux, Huawei ne publie pas ses comptes (bilans, comptes d'exploitation). Car contrairement à l'Occident où il est obligatoire pour toutes les entreprises de déposer les comptes et les résultats d'exploitation au tribunal du commerce, pour la France, à la Chambre de Commerce pour l'Italie, à la Région pour l'Allemagne, en Chine, seules les entreprises cotées à la bourse ont cette obligation. Et Huawei n'étant pas coté à la bourse, est la seule à savoir son degré de santé financière.
Ce secret légal, lui confère un avantage inouï sur les concurrents, car chaque matin, Huawei tend la main et obtient tous les comptes d'exploitation de tous ses concurrents occidentaux et peut décider des stratégies à mener pour les contrer alors que ces concurrents ne peuvent pas faire de même pour ce qui la regarde. C'est « Unfair », c'est-à-dire, injuste et déloyal, oui, mais c'est à chacun de savoir se protéger et protéger les siens dans cette guerre économique mondiale qui est à facettes multiples. Les occidentaux sont juste trop naïfs dans un jeu de cartes qu'ils croyaient avoir suffisamment truquées pour faire d'eux toujours les maîtres du monde.
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