Si tout se passe comme prévu, ici à la périphérie de Bafang, va naître le premier bâtiment d'une nouvelle école sur le modèle chinois avec des enseignants encadrés par l'Académie chinoise des sciences. Sur le modèle du succès de 9 ans de formation de la Pougala Academy, nous souhaitons monter en gamme en nous adressant aux plus petits, à l'âge idéal où se forme la conscience populaire d'une Nation. Encore faut-il que le gouvernement camerounais, accepte comme depuis 2016, la faculté de former les camerounais et les africains en suivant un cadre de compétences académiques et un système pédagogique autonome. Notre but recherché sera d'attendre un niveau d'excellence capable de répondre aux guerres économiques à haute intensité du futur. Notre demande auprès du gouvernement camerounais est que, la supervision et le contrôle des fonctionnaires camerounais de notre institution devra se limiter à contrôler si le niveau atteint par nos élèves et étudiants est en ligne avec les objectifs attendus. Pour y arriver, il faudra que cette même administration soit capable d'être au courant du fait que nous sommes en guerre. Et qu'il faut désormais former des citoyens aguerris et suffisamment futés pour garantir les intérêts collectifs du pays dans cette guerre économique à haute intensité. Il y aura plusieurs différences avec les écoles camerounaises classiques : Nous voulons par exemple , être libres d'enseigner aux enfants non plus par exemple le français et l'anglais, mais le mandarin, le russe. L'enseignement de l'anglais arrivera comme troisième langue et le français facultatif, les enfants se contentant du français vernaculaire parlé à Bafang. Pour un déconfinement mental de nos élèves, tout au long de leur parcours académique avec nous, les enfants doivent pouvoir séjourner plusieurs fois en Chine, dans le cadre des échanges avec les écoles partenaires. Nous aussi recevrons les enfants chinois pour le même but de leur permettre de se faire une idée de l'Afrique, très jeunes. Et si le gouvernement camerounais n'adhère pas à nous laisser développer notre projet que nous espérons pouvoir servir un jour de référence, pour le gouvernement lui-même, dans beaucoup de secteurs, nous avons prévu un plan B, pour les enfants à partir de 11 ans. Et un plan C pour les enfants de 14 ans.
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