Emmanuel Macron, comme à son accoutumée, fait de grandes déclarations dans le Figaro d'aujourd'hui, qui dit qu'ils vont proposer à Washington, un cessez-le-feu, et des garanties de sécurité avec l'aide des américains. Macron ne comprend pas que lorsqu'on abandonne le dialogue pour faire la guerre, ensuite c'est le gagnant qui décide des conditions pour la fin de cette guerre et non le camp des perdants auquel il appartient. Si Donald Trump cède à Poutine sur tous les points avant même qu'on ait commencé toute négociation, c'est la loi de la guerre. The Winner Takes All ! Le gagnant prend tout. Et le gagnant c'est la Russie qui choisit même ses interlocuteurs. Moscou veut traiter uniquement avec Washington et non Bruxelles, Paris ou Londres. Tout ce que nous avons vu hier à Londres, n'est que de l'agitation inutile des perdants qui doivent trouver une autre narration pour masquer la défaite. Macron qui promet la dissuasion nucléaire française à toute l'Europe, doit encore se faire expliquer afin qu'il comprenne comme un enfant de 5 ans qu'une arme nucléaire n'est pas une arme de guerre, mais uniquement une arme de destruction. Est-ce-que Emmanuel Macron qui veut protéger l'Estonie avec le soi-disant parapluie nucléaire français, sait que si pour défendre l'Estonie, il réagit à une entrée de l'armée russe dans ce pays sur provocation du pays balte, en tirant une bombe atomique sur l'armée russe, dans les 10 minutes qui suivent, c'est la ville d Paris qui serait détruite avec une bombe nucléaire russe ? On n'a pas expliqué à Macron que les Américains ont permis la bombe nucléaire française parce qu'elle n'est que défensive, et non offensive comme la bombe russe ou américaine. Voilà les soutiens de Zelensky, qui ne sont même pas conscients de leurs propres faiblesses stratégiques. Je ne veux pas parler aujourd'hui sur l'état calamiteux de l'armée britannique, et son service de renseignements qui n'a pour seule compétence récente que de dire les nombres des militaires russes morts au front, qui selon son décompte de 1000 à 2.000 morts par jour, l'armée russe aurait perdu plus de 2 millions de militaires au front ukrainien.