De quoi s’agit-il ? Quand le cœur s’arrête, il n’y aura plus de respiration. Et c’est cet arrêt qui va empêcher qu’il n’y ait plus l'oxygénation du sang. Et non seulement le sang n’est plus oxygéné, mais il n’y a plus la pression que le cœur en battant exerce pour pousser ce sang oxygéné vers l'irrigation des organes qu’on appelle « organes vitaux ». Parmi ces organes vitaux, il y a les neurones du cerveau qui ne restent en vie que s’ils ont l’oxygène. Quand ils en sont privés pendant plus de 10 minutes, on peut dire que le cerveau est mort. Et c’est en ce moment qu’on parle de mort irréversible, parce qu’on peut vivre sans jambes, on peut vivre sans bras, on peut vivre avec un cœur artificiel, mais c’est en réalité le cerveau qui nous tient en vie, parce que c’est lui qui cordonne et décide de nos actions et de nos mouvements. Lorsque ce centre de décision est détruit, on peut conclure que la mort est actée. En Afrique, les lacunes en connaissances scientifiques fait qu’il y a des mots que mêmes les plus hauts diplômés n’ont jamais entendu parler, non pas parce qu’ils ne sont pas importants, mais parce que leur éducation coloniale, ne les incite pas à aller au-delà, des sentiers battus. Et l’un de ces mots, c’est la « catalepsie », c’est-à-dire, l’apparence de la mort. Le drame est que dans un continent où les scientifiques et les personnes éduquées croient à la sorcellerie, les lacunes des connaissances de l’anatomie humaine font que la catalepsie est considérée comme la mort et la victime est ainsi enterrée encore vivante. Alors qu’elle n’est qu’apparemment morte. Lorsqu’une personne est enterrée contre sa volonté, parce qu’on croit à tort qu’elle est  morte, on parle de mort apparente. Tout porte à croire que cette personne ne respirant pas et le cœur ne battant plus qu’elle est morte, mais elle va reprendre ses esprits quelques minutes ou quelques heures plus tard. Les morts apparentes ont toujours existé dans toutes les sociétés. Et c’est bien pour éviter ces situations de mort apparente qui conduirait à enterrer les gens encore vivants que dans tous les continents, depuis la préhistoire, on a inventé les veillées mortuaires, pour ne pas enterrer immédiatement ceux qu’on croit morts.