Sur cette photo, Kossi du Rinvindaf-Togo, se trouve au Togo et moi, je suis au Ghana. Tous les deux sommes en pleine plantation des cultures à cycle court, pour brouiller relativiser la notion des frontières coloniales en Afrique que nous réfutons. Une des stratégies pour nous amener au résultat d'aujourd'hui. Pour ce qui nous regarde, depuis 10 ans avec la crise ivoirienne et libyenne, l'Institut d'Etudes Géostratégiques (ieg) a entrepris une forme de rébellion frontalière en Afrique. Il s'est agi pendant 10 ans, de créer des plantations et des usines au bon milieu des frontières, afin de pousser les politiciens à prendre conscience de l'inutilité de ces barrières coloniales imposées aux africains et qui sont là contre nos intérêts. Comme vous le savez déjà peut-être, je ne suis pas un Panafricaniste, ceux qui œuvre pour construire une Nation Noire au Sud du Sahara. Moi j'œuvre plutôt pour la construction des Etats-Unis d'Afrique, du Caire au Cap. Au Rinvindaf, nous refusons les épouses et époux européens des africains de la Diaspora (pour rester entres africains pour une fois), mais nous avons toujours accueilli les ressortissants nord-africains marocains, algériens et égyptiens.
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