Lorsque dans un mois, les enfants ukrainiens devront rentrer à l'école, sans professeurs, les électeurs italiens se rendront aux urnes pour choisir en majorité ceux qui sont contre les sanctions de l'Union Européenne contre la Russie.  C'est cela le premier effet d'une guerre congelée, qui se caractérise par le fait qu'elle dure dans le temps et comme rien n'est pire pour les régimes dits démocratiques que le temps qui joue contre eux, il y a a parier que le changement de gouvernement en Italie, ne sera pas le seul scénario de la conséquence de la guerre congelée en Ukraine.  En Hongrie, premier pays à voter dans l'Union Européenne après le début des hostilités en Ukraine, le président Viktor Orban a été sacré le 3 avril 2022, par les électeurs et comme par hasard c'est le seul dirigeant européen suffisamment intelligent pour comprendre que le soutien de l'Union Européenne à l'Ukraine sera sans effet tactique encore moins stratégique sur la Russie, qui n'est pas le Mali ou le Zimbabwe que l'UE décide de punir sans en payer les conséquences en retour.