C’est pour répondre à tout cela qu’une fois par an, je me réfugie dans cet univers sauvage pour rechercher la paix intérieure. Pour parler avec moi-même comme mes ancêtres avant. A l’ouest du Cameroun, Ils le faisaient en juillet ou août parce que les récoltes venaient de se terminer et la forte saison des pluies ne permettait pas d’organiser de grands déplacements. Alors on réunissait la famille ou les amis pour ne rien faire, pour se parler et se questionner sur la vie avant la mort qui les attendait forcément.