Pour ne plus être le dindon de la farse, de la nouvelle mondialisation, la Chine a décidé de tout recommencer par là où ils auraient dû commencer en 2001, après leur entrée dans l’Organisation Mondiale du Commerce : investir tout son poids d’abord dans la recherche et développement. Car c’est cela qui donne l’argent et non la production. Ainsi, toutes les universités ont été non seulement mises à contribution, mais mises en concurrence pour accompagner une autre stratégie que l’occident a du mal à contrer : la concurrence entre municipalités chinoises. A la fin, les universités de Pékin, sont au service de la mairie de Pekin, qui est en concurrence avec les mairies de Shanghai, de Guangzhou, de Tianjin etc. Le défi est déposer le plus de brevet possible. L’ancienne bataille entre Apple et HTC ou Google s’est déplacée entre les mairies chinoises. Chacune accusant l’autre de voler son brevet. Dans cette nouvelle bagarre, les chinois ont réussi à neutraliser le poids des Apple et toutes les entreprises américaines pour qui ils travaillaient en sous-traitance. Au lieu de se contenter de 4 dollars pour un Ipod vendu 299, alors que les Etats-Unis encaissaient 160 dollars sur le même Ipod, la Chine a créé ses champions nationaux. Ils s’appellent : Huawei, Xiaomi, Honor, OnePlus, Oppo, Realme, Vivo etc. Ils misent d’abord tous sur le mastodonte marché chinois et ce n’est que plus tard qu’ils s’intéressent à l’exportation.