Si vous n'avez pas mis des économies de coté, surtout ne vous aventurez pas dans la petite exploitation de quoi que ce soit. Si c'est pour faire des tests avant de vous lancer, c'est bien, allez-y. Mais si c'est pour espérer devenir riches grâce à votre plantation d'un hectare d'avocatiers, de pastèques ou de poivriers, ce ne sera pas possible. Les gens qui prennent votre argent soit disant pour aller le multiplier à la plantation et vous le restituer "N" fois plus sont au minimum des ignorants qui n'ont aucune idée de ce qu'est la rentabilité dans un secteur aussi aléatoire que l'agriculture. C'est en 1845 que C Moll, un penseur de la colonisation française théorise dans son livre que je vous ai déjà présenté : "Agriculture et colonisation de l'Algérie" qu'il faut habituer les africains à se contenter de pratiquer l'agriculture sur des espaces minuscules de 1 à 2 hectares. C'est lui qui explique qu'avec une telle taille minuscule, ils sont certains que les africains ne seront jamais des concurrents sur le foncier africain et surtout, ils ne seront contraints pour survivre que de se circonscrire à une agriculture vivrière de survie.