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620- 2 millions de civils tués au Vietnam et l’incohérence des leçons de morale et des Droits de l’homme de l’Occident à la Russie.
En 1945, « tout un corpus du droit international a été mis en place pour éviter une nouvelle guerre mondiale, protéger les populations contre des tortionnaires ». Mais dès 1946, c’est la France qui refuse de se retirer d’Indochine et de donner l’indépendance au Vietnam. Et va utiliser les armes létales contre les populations civiles pendant 8 ans, jusqu’en 1954, quand elle perd la guerre et accepte de signer les accords de la « Conférence de Genève » du 21 juillet 1954, signé entre Pierre Mendès France au nom de la France et Pham Van Dong, au nom du Viêt Nam mettant fin à la colonisation française du pays. Mais les Etats-Unis refusent de signer l’accord et dès l’année suivante, en 1955, envoie ses propres conseillers militaires au Vietnam. C’est le début de la deuxième guerre du Vietnam.
Selon Stéphane Trano, dans son livre intitulé : « Kennedy ou l'invention du mensonge », publié aux Éditions de l'Archipel, en 2013, en novembre 1961, le nouveau président américain, Kennedy signe le National Security Action Memorandum 115, autorisant l'utilisation contre les récoltes des agriculteurs vietnamiens du défoliant, un herbicide qui a pour premier effet voulu de faire tomber les feuilles des arbres par sa toxicité foliaire.
Selon Noam Chomsky et André Vltchek dans leur livre intitulé : « L'Occident terroriste : D'Hiroshima à la guerre des drones », publié à Montréal par Escalquens, Écosociété, le président américain Kennedy a aussi autorisé les militaires américains au Vietnam le recours au napalm pour détruire les récoltes et le couvert végétal.
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