QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ? :  Ce qui compte n’est pas le fait de se plaindre tous les jours de ce qu’un oppresseur nous fait. Car il est insensible au bavardage. Ce qui compte est que devant chaque situation avec quelqu’un qui veut notre soumission, avoir la tête froide pour chercher la solution dans la discrétion. Beaucoup d’intellectuels africains croient que faire du bruit sur les réseaux sociaux est suffisant pour dire qu’on fait quelque chose pour libérer l’Afrique. Il s’agit des simples guignols risibles qui ne menacent en rien l’oppresseur. Le capitalisme est un système très sélectif qui écrase tous les faibles. Ceux qui arrivent ainsi à en tenir les rênes sont plus futés que les autres et il serait déraisonné de les affronter avec des slogans, avec du bavardages et non des actions concrètes réfléchies et programmées longtemps à l’avance. En 2014, la Russie en annexant la Crimée croyait avoir pensé à tout, mais découvre une faiblesse : le Swift. Alors que nous tous étions surpris qu’ils ne réagissaient pas pour aller aider les séparatistes du Donbass, peu de gens savaient que cette patience était en fait dictée par la préparation financière (accumulation de 680 milliards de dollars de réserves monétaires), militaire avec la modernisation de l’armée russe en passant aux armes hypersoniques et d’aller les tester avec succès en Syrie et enfin de créer son propre système SPFS, alternatif de Swift et anticiper ainsi toutes les sanctions de l’ennemi, avant d’aller sauver les frères du Donbass. La patience, la lucidité, l’intelligence et la discrétion dans ce qu’on veut réellement faire. C’est cela la voie à suivre pour libérer le continent africain.