Jean-Baptiste Loriers propose ni plus ni moins que d’utiliser le droit et l’instrument OHADA, construit sur mesure par la France et accepté par les pays africains, pour stopper la Chine en Afrique, notamment dit-il sur le droit du travail et les normes de qualité. Mais comment peut-on utiliser le Droit du Travail pour chasser les chinois d’Afrique ? Avant de répondre à cette question, voyons en détail ce qu’il affirme d’abord sur la force de la Chine en Afrique, il écrit : « La force de la puissance chinoise en Afrique est un sujet vastement documenté et il est aisé d’en saisir l’incroyable organisation, financière et quasi managériale, qui permet à l’empire du milieu de s’étendre au sud. Nous ne citerons pour exemple qu’une part de ce maillage politico-économique : l’impact du soutien de la finance chinoise avec comme tête de pont Eximbank et CDB ainsi que la plateforme de partenariat public-privé China-Africa Industrial Capacity Cooperation Fund Company Limited (qui a vocation à prendre le relais des banques dans une volonté d’interaction Sud-Sud). Retenons encore la Chinca, association internationale des constructeurs chinois, ainsi que la ZCCZ (zone de coopération économique et commerciale sino-zambienne), ouverte en 2009 par le ministre chinois du commerce Chen Deminz. Zone trouvant son pendant égyptien, nigérian, éthiopien… Jusqu’à compter 7 zones de ce type en Afrique. Chaque zone ayant alors un intérêt et une production principale : cuivre, textiles etc… ».