Lorsque le 30 janvier 1879, après la démission du président de la république, le Duc Mac Mahon, Grévy est voté par 563 voix pour lui succéder, pour marquer la rupture avec son prédécesseur et son intégrité morale, dans son discours d'investiture, Grévy dit : "Je ne vais jamais tourner le dos au peuple". 8 ans plus tard, il doit démissionner après avoir tourné le dos au peuple pour s'être occupé de ses intérêts personnels, encore la corruption. En 200 ans, rien n'a changé. les politiciens sont tout aussi corrompus, mais ils ont tout fait pour neutraliser les effets de leurs actes délictueux, de leur délinquance. En 1879, Grévy vendait des médailles et, pris sur les faits, il a dû démissionner immédiatement. Aujourd'hui, la corruption s'est beaucoup raffinée en Europe et presque plus personne ne va en prison.  Le 12 décembre 2011, selon les révélations du journal Di Zeit, c'est le Président de la république d'Allemagne Wuff qui menace par un communiqué, Kai Diekmann, le rédacteur en chef du tabloïd de Bild, d’une “rupture définitive” pour le contrat de publicité, entre la présidence et le groupe de médias d'Axel Springer. Christian Wuff qui doit son fauteuil de Président d'Allemagne, pas au peuple Allemand, mais à la Chancelière Angela Merkel, s'était fait corrompre par l'épouse d'un homme d'affaires, en bénéficiant d'un prêt immobilier de 500.000 € à un taux de faveur.