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502- La première année de séjour d’un espion camerounais en Italie en 1985 racontée en détail dans ce journal intime. (In fuga dalle tenebre)
J’étais convaincu que c’était seulement à cette condition de préparation que j’aurais pu être ensuite utile à mon pays le Cameroun à la fin de mes études.
Il y avait des jours où je ne me sentais pas bien du tout sur le plan moral, très souvent à cause de ma mère qui me manquait et dont je n’acceptais pas la mort.
Alors je me mettais à pleurer à chaude larme pendant 30 minutes ou une heure et puis je me consolais en parlant à mon ami préféré, mon journal intime. Et je me sentais beaucoup mieux et puis, je dormais plus serein .
Seul mon journal intime savait que je pleurais souvent. Parce que dans ma culture Bamileke a l’ouest du Cameroun, un homme, un vrai homme ne pleure pas. Mais moi je ne voulais pas être un vrai homme je voulais tout simplement retrouver ma maman. Lui parler, la remercier de l’éducation reçue qui a fait que malgré la misère extrême, je n’ai jamais eu la tentation d’escroquer qui que ce soit ou de gagner de l’argent en trompant quelqu’un.
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