Comme en Cote-d’Ivoire et en Libye, ce sont les ONG prétendument des droits de l’homme qui entrent en jeu pour dénigrer une des parties. Ainsi, une heure avant la fin de l’ultimatum, une dépêche tombe. Elle est de Human Rights Watch qui accuse les manifestants anti-Morsi d’être responsables d’une centaine de viols de femmes sur la grande place Tahir. De jour ou de nuit, où sont les vidéos ? Peu importe. Il faut tout tenter pour sauver le soldat Morsi. Mais rien n’y fait. Il sera démis et 300 mandats d’arrêts lancés contre les membres de son mouvement, les Frères Musulmans. Il est 22h20’ l’autre déclaration importante de ce jour est une interview que le président Syrien Assad donne au journal officiel As-Saoura auquel il déclare : “Ce qui se passe en Egypte est la chute de ce que l’on connaît comme étant l’islam politique”. Avec un clin d’œil à peine voilé à Erdogan qui veut sa tête. Plus de 2 ans sont passés. le nouveau président égyptien Al-Sissi est solidement ancrée dans le partenariat militaire avec Moscou. Et même les tentatives de Hollande de l’en éloigner en lui offrant des avions Rafales et le bateau Mistral, mais payés par l’Arabie Saoudite, n’y changera rien. La question est de savoir comment Paris peut vouloir combattre ceux qui ont mis les bombes à Paris et qui comme Morsi étaient contre Assad et copiner avec ceux qui soutiennent ces terroristes ?