" L'Afrique a besoin d'un nouveau type de citoyen, dévoué, modeste, et bien informé qui renonce à lui pour servir l'Afrique et l'humanité, un homme dont la force soit l'humanité, et sa grandeur l'intégrité" Kwame N'krumah.  Cette citation du premier président Ghanéen nous montre qu'avant de poser la question du modèle de gestion de la chose publique que ce soit en Afrique ou n'importe où dans le monde, il y a tout d'abord la nécessité de définir quel type d'homme doit l'incarner. Ce problème ne date pas d’aujourd’hui, mais se pose depuis toujours, et en Afrique depuis au moins 50 ans.  Dans la leçon n° 47, nous avions évoqué des conditions pour qu'on parle et espère l'avènement d'une probable renaissance africaine. Aujourd'hui, nous allons parler des faiblesses des modèles que l'Afrique a naïvement copiés et surtout montrer pourquoi de toutes les façons, là où l'original n'a pas marché, ce n'est certainement pas en Afrique que la copie fera des miracles.  Nous allons voir ensuite à travers la crise centrafricaine, comment l'Afrique est flouée par ceux-là mêmes qui organisent des conférences pour soi-disant assurer sa sécurité. Et pour finir, nous verrons la fin tragique prochaine de l’’auto-proclamée plus grande démocratie du monde’ à commencer par sa monnaie, que son plus grand soutien, la Chine, a tout simplement décidé de laisser couler.