Quand un Pakistanais ou un Scri-lankais débarque à Cotonou, Abidjan, Lomé ou à Douala (et ils sont nombreux dans chaque vol que je prends tous les mois pour mon pays), est-ce qu'il se demande qui est au pouvoir et si celui-là favorise ou non le climat des affaires ?  Quand le chinois qui n'a jamais mis le bulletin dans l'urne dans son pays débarque en Afrique, se demande-t'il au préalable si les conditions démocratiques ou le respect des droits de l'homme lui garantissent d'abord la liberté d'expression avant d'y aller ?  La vérité est que ce sont les fainéants qui mettent sur le dos de la politique les raisons de leur échec et de leurs frustractions.