Je n'avais ni papa ni maman, encore moins d'oncle ou de tantes pour financer mes études. Je n'étais pas boursier.
Je devais me débrouiller tout seul pour trouver l'argent de mes études en Italie.
J'avais appris depuis Bafang que lorsqu'on est pauvre, il est très difficile de s'en sortir, à moins d'être très original, et trouver à faire des choses que le commun des mortels n'y pense pas.
J'avais réalisé ma première carte postale quand j'étais en classe de première au Lycée Technique de Douala Koumassi, au Cameroun. Et à l'époque je les faisais imprimer en France.
Maintenant j'étais à côté des imprimeurs italiens moins cher. Après avoir vendu aux touristes venus dans la ville éternelle de Rome, ensuite Florence, Milan, Venise, je devais aller à l'assaut de la France.
J'avais lu que les japonais s'étaient vengés des 2 bombes atomiques en colonisant les États-Unis avec leurs produits des appareils photo aux imprimantes en passant par les voitures.
Moi, je voulais coloniser la France avec mes cartes postales. Voilà pourquoi dès ma deuxième année en terre européenne, en 1986, il fallait que je vende quelque chose en France.
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