Et c'est a ce niveau que j'interpelle, les jeunes industriels membres de notre Collectif des Nouveaux Industriels Africains sur une notion que les africains croient anodine et sans importance et pourtant c'est elle qui définit toute les chances de succès ou d'échec de notre produit dans un système capitaliste ouvert.
C'est la compétitivité !
l'Africain issu de l'école coloniale au rabais, ne sait pas que le plus important n'est pas de produire le pétrole, mais à quel coût pour chaque baril.
On ne lui a pas enseigné que le plus important n'est pas de monter des usines pour transformer le cacao en chocolat, mais combien va coûter la production de la tablette de chocolat qui va en résulter.
Les dirigeants africains, encore plus nuls que leurs gouvernés, ne font jamais le lien entre les coupures électriques intempestives et le manque de compétitivité des usines installées dans leurs pays.
Si la Russie est capable d'offrir des tablettes de chocolat à des prix si bas, c'est bien parce qu'elle a utilisé sa principale ressource naturelle qu'est le gaz, pour produire une électricité défiant toute concurrence, vendue aux usines russes, qui peuvent dans la chaîne de coûts de production, canter un avantage comparatif que les pays africains n'ont pas
Quoi faire lorsqu'on est un industriel africain ?
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