Pour y arriver, nous touchons à la deuxième différence entre les dirigeants saoudiens et africains. En Afrique, les hommes au pouvoir aiment s’entourent des courtisans, des fidèles appartenant à la même tribu ou à la même famille.
En Arabie Saoudite où ils auraient plus de raison de se baser sur la famille royale pour traiter d’un sujet aussi sensible que le pétrole, ils ont fait un autre choix : fonctionner selon les règles du système capitaliste : choisir les meilleurs guerriers avant d’aller combattre.
En Arabie Saoudite, les dirigeants ont fait le choix de ne pas s’entourer de l’administration royale, encore moins des politiciens de la famille royale, mais labas, ne parlent et ne touchent au pétrole qu’exclusivement les meilleurs experts qui ont apporté les preuves qu’ils maîtrisent non pas la matière du pétrole, mais la guerre économique entre les nations.
Les dirigeants Saoudiens ne se sont entourés que des meilleurs du monde en matière du pétrole et chacun ne reste à son poste que par rapport au joker qu’il peut prouver d’apporter au pays.
Résultat des courses, les poissons morts d’Afrique, attendent que leur pétrole finisse inexorablement, sans jamais mener la moindre politique qui permet de le piloter pour en tirer le plus grand bénéfice pour la nation, mais se comportent en poissons morts qui n’attendent que de savoir dans quelle sauce, ils seront cuisinés.
En 2019, les Saoudiens veulent valoriser Aramco à plus de 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière. Pour y arriver, ils rédigent un document de 500 pages où ils disent toute la vérité sur Aramco. Et ils choisissent qui pour écrire les 500 pages ? Les meilleurs du monde, chacun dans son domaine.
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