Ceux qui, à travers la création de richesses vont établir un nouvel ordre africain, parce que capables de financer leurs idées, sans attendre qui que ce soit. Ces jeunes africains n'ont pas été formés uniquement pour gagner beaucoup d'argent, mais surtout pour consolider un rêve, celui de porter le flambeau du bien-être collectif et de la prospérité partagée de leurs villages, de leurs régions, de leurs pays. C'est eux qui décideront quelles langues locales, l'Afrique va parler demain, en lieu et place des langues étrangères d'aujourd'hui. Ici, ce ne sont plus les diplômes qui comptent, ni de quelle famille ou de quelle tribu on vient, mais la capacité de chacun à exploiter et mettre en valeur le grand potentiel économique et humain du continent africain. Les autres croient par erreur qu'il faut se lancer dans la politique pour changer le monde. D'autres encore croient qu'il faut aller marcher à Paris ou à Londres et s'indigner des gens qui volent ou dirigent mal en Afrique pour faire changer les choses. Nous sommes convaincus au contraire, que dans le cas de l'Afrique, il faudra des Etats forts, portés par des femmes et des hommes forts, moins naïfs et surtout, qui n'ont pas faim. Le plus important enseigné aux jeunes industriels africains issus de la Pougala Academy n'a jamais été ce qu'ils ont appris avec moi, encore moins de combien d'argent ils gagnent à travers les nombreux partenariats avec les collègues industriels chinois, mais quel degré de patriotisme ils réussissent à transmettre à leurs propres enfants pour se préparer à prendre le relai demain ou après demain. Car c'est en gagnant beaucoup d'argent sur plusieurs générations que ces idéalistes Africains feront émerger ces nouveaux personnages qui vont incarner le vrai visage d'une Afrique rebelle contre le système prédateur de l’Occident. C'est pour cela que notre travail s'articule autour des cellules familiale fortes où homme et femme, partagent la même vision de l'avenir qu'ils doivent donner à leurs enfants pour construire des empires industriels au service de l’intérêt collectif, et qui résisteront dans le temps au-delà de leurs propres vies. Pour une fois, en Afrique, une révolution est programmée sur plusieurs dizaines d'années à venir, c'est-à-dire avec la participation de plusieurs générations d'Africains non naïfs et surtout, non créationnistes, prêts à défendre l'identité africaine, comme principe qui doit anticiper la souveraineté économique et culturelle du continent.
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