Nous sommes en Novembre 1985 en Italie.
Dans ma faculté d'Economie et Commerce à l'Université de Parugia, il y avait un cours en toute première année intitulé : "Histoire Economique de l'Europe Pré-Industrielle".
Dès le premier jour, le professeur avait marqué les esprits en nous révélant que Jesus n'avait jamais existé et que c'était un personnage fictif inventé par l’Empereur romain Constantin.
Pour les camarades indigènes d'une zone communiste comme Perugia, cela n'avait suscité aucune réaction spéciale.
Ce sont mes camarades venus du sud pauvre et très croyant d'Italie qui s'étaient le plus montrés violents avec l'enseignant.
Mais lorsque je suis rentré le soir dans mon studio, je voulais voir plus clair dans cette histoire. Je ne comprenais pas comment un tel mensonge pouvait résister à tant de siècles avec des personnalités aussi importantes comme les Chefs d'Etat américains qui prêtaient serment sur le Nouveau" Testament", depuis la fin de la guerre de Sécession en 1865.
Pour mieux cerner mon sujet, je devais tout simplement intégrer la structure de l'église de ma ville au plus haut sommet.
Mais comment y parvenir, alors que je ne suis ni un prêtre, ni un croyant ?
J'avais lu la biographie de Léonard de Vinci qui relatait que pour écrire la première encyclopédie médicale, le penseur italien avait besoin de disséquer les cadavres. Il avait besoin de réaliser les première autopsies pour établie la cause de la mort.
Mais, pour l'église catholique, les corps étant sacrés en attente du jugement dernier où on ressuscitera de la mort, il était strictement impensable de toucher au cadavre, pire encore de le mutiler.
Alors, pour parvenir à son objectif, Léonard de Vinci qui ne croyait pas en Dieu, pour la circonstance, va devenir plus croyant que les croyants, se confessant toujours le premier, prenant la communion le premier et tous les dimanches.
Et lorsqu'il y avait le soupçon de disparition des cadavres des prisonniers (que personne n'allait revendiquer), à aucun moment on ne pouvait soupçonner un homme aussi pieu comme Léonard.
Pour pénétrer le secret des catholiques, et comprendre pourquoi la légende de Jesus pouvait continuer à tenir, je vais m'inspirer de Léonard de Vinci. Et devenir plus catholique que les catholiques dans ma ville de Perugia.
Je décide ainsi, tout d'abord de marquer un territoire, mon territoire. Mon choix va s'opérer sur 2 églises de la ville de Pérugia : l'église de Santo Spirito (Saint-Esprit) et l'église de San Andrea (Saint André).
Je prends bien soin de ne pas toucher à l'église à laquelle j'appartiens, habitant la Via della Pescara n° 34 j'aurais dû fréquenter la paroisse de Sans Biaggio et Savino.
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