"Ne cherche pas à épouser un homme riche, cherche à devenir riche toi-même" !!! C'est avec ce slogan que je convie toujours les femmes au Rinvindaf. Pourquoi une femme devrait-elle fixer comme objectif, comme rêve, d'épouser un homme riche, alors qu'elle peut le devenir elle-même ? En Afrique, les mamans éduquent leurs filles à réussir dans la vie. Et réussir dans la vie signifie se trouver un bon mari. Et un bon mari veut dire un homme riche. Certains parents font même abandonner l'école à leurs filles pourtant très intelligentes pour les préparer à la docilité et aux travaux ménagers pour se trouver un bon mari. Ce que ces mamans oublient, c'est que chez nous, nous n'avons pas été habitués à l'accumulation de richesses, à la richesse. Et par conséquent, les familles qui ont un peu plus de moyens, se prennent pour les seigneurs et voient tous les autres comme des purs esclaves, des sous-humains. Pour ces belles-familles, les femmes aussi dociles soient-elles, ne sont là que pour piquer le pognon de leurs fils, de leurs familles. Des voleuses en sommes. On ne recourt donc à elles que comme on le ferait pour des mères porteuses, des femmes qui donnent en location leur utérus pour un morceau de pain. La preuve : lorsque la nouvelle épouse ne peut pas faire d'enfant, c'est la panique générale, et plutôt que de se demander les causes de l'infertilité qui sont tout aussi masculines, on est déjà passé au Plan B, à la solution de trouver une autre mère porteuse. C'est la répudiation garantie ou la mise au garage. C'est même cela la principale cause de polygamie dans bien de couples en Afrique. C'est bien ce triste sort que vous voulez réserver à votre fille en la préparant à épouser un homme riche ? Lorsque tout se passe bien et qu'il y a des enfants, ce qu'on oublie vite est que si le riche mari décède, on va assister au Braquage de l'Histoire. Le mode opératoire est connu de tous. La famille du mari défunt utilise 2 techniques principales pour braquer les biens du défunt. La première technique consiste à mettre en doute le fait que les enfants issus de ce mariage seraient vraiment ceux du défunt. On fait circuler les rumeurs les plus sordides, mais suffisamment méchantes sur l'hypothèse des vrais papas des Bambins. Le mode opératoire du braquage est enclenché. Quand la première technique de braquage ne marche pas, souvent parce que les enfants sont devenus grands et la similitude avec le défunt n'est plus à démontrer, on passe au plan B. Il s'agit d'accuser la veuve d'avoir tué son mari avec la sorcellerie.
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