Certaines de nos actions sont plus efficaces que d'autres pour aider à sortir des millions d'africains de la pauvreté, tout en gagnant de l'argent que ce soit du côté des fournisseurs chinois des équipements que les clients industriels africains issus de nos rangs. Et ce sont celles-là que nous avons portées la connaissance des politiciens soit africains à Yaoundé, que chinois, à Pékin. En attendant l'intervention et l'accompagnement des politiciens, nous sommes désormais orientés à intensifier nos relations Chine-Afrique vers une nouvelle discipline, celle d'une Afrique qui cesse d'être cliente de la Chine, pour devenir fournisseur. C'est ainsi que depuis deux ans, la question qui rythme désormais nos rencontres avec la partie chinoise se résume en un refrain sous forme d' une question rhétorique : qu'est-ce que nous pouvons produire pour vous ? La réponse se concrétise en de nombreux produits où nous avons associé beaucoup de villages au Cameroun, notamment dans la production de l'huile de tournesol destinée exclusivement à la Chine, parce que plus rentable que vendue au Cameroun même. Et le café 3 en 1, ça ne vous dit rien ? Qui vous a dit que les. Chinois ne boivent que du thé ? Ça, c'était avant ! La jeunesse chinoise veut aussi boire du café, mais pas le café moulu proposé par les africains, mais celui imposé par les grands groupes occidentaux comme Nestlé avec son café instantané, le Nescafé. La Chine autorise l'importation sur son marché d'Afrique, sans droit de douane, de nombreux produits agro-alimentaire, surtout ceux à cycle court, qui font désormais l'objet de la formation Rinvindaf. En mars 2025, lors de la prochaine formation à Bafang et à Paris, vous verrez en quoi la guerre économique en cours, en ce moment pour la signature par l'Union européenne des accords du Mercosur a un lien avec la nouvelle ouverture concédée par la Chine aux producteurs africains. Le problème est que si nous 'e sommes pas suffisamment nombreux réactifs, ce sont les européens qui viendront s' installer en Afrique avec la complicité et la naïveté des politiciens africains, pour produire et exporter vers la Chine a notre place, soi-disant qu'ils ont trouvé des investisseurs étrangers. En tout cas, nous, à la Pougala Academy, travaillons pour vous transmettre les bonnes informations, pour faire en sorte que notre gâteau ne soit pas mangé par les autres.
Lire le contenu