« Les relations entre les États-Unis et la Chine façonneront le XXIe siècle », déclare le président américain Barack Obama en ouvrant le 27 juillet 2010 à Washington D.C., le « Sommet sino-américain : les intérêts communs de Washington et de Pékin »,  « sommet destiné à convaincre Pékin d'accroître leur coopération ».  Il ajoute : "La défense des droits de l'homme et de la dignité humaine est enracinée en Amérique. Ce ne sont pas des choses que nous cherchons à imposer. C'est notre identité." Et les Etats-Unis n'ont réussi à maintenir leur unité qu'en étendant les droits fondamentaux à tous les habitants : liberté de parole, de religion et de choisir ses dirigeants". Dommage que le président des Etats-Unis Barack Obama a vite fait d’oublier qu’il s’adresse au peuple qui a été la première victime de toute l’histoire des Etats-Unis, de la discrimination et de l’exclusion de tout un peuple, le peuple chinois, d’immigrer aux Etats-Unis. Cela a pris le nom de la « Loi d'exclusion des Chinois », une loi fédérale américaine votée le 6 mai 1882, permettant au gouvernement des États-Unis de suspendre l'immigration de ressortissants chinois, et le droit d'entrer aux Etats-Unis pour une période de dix ans, sous peine d'emprisonnement ou arrêt d'expulsion. Puisque cette loi a obtenu l’adhésion non seulement de tout le Congrès des Etats-Unis, mais en plus de plusieurs législatures, elle a été renouvelée plusieurs fois, et c’est comme cela que cette interdiction pour les Chinois d’aller aux Etats-Unis partie pour durer 10 ans, a finalement duré soixante ans.
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