Epilogue du dimanche 17 novembre 2024
Après près de 3 ans de guerre en Ukraine, et donc de sanctions suivies de silence de tout l'occident contre la Russie, exactement comme j'avais prévu dans cette leçon du 1er septembre 2022, sans surprise, c'est l'Allemagne qui a rompu la glace et a pris l'initiative de reprendre contact avec la Russie.
Hier samedi 16 novembre 2024, la nouvelle tombe : Comme j'avais anticipé il y a 2 ans, l'Allemagne est le premier pays de l'Occident à reprendre avec la Russie.
La Tribune de Genève titre : "Scholz demande à Poutine de retirer ses troupes et de négocier"
Sous-titre : "Le chancelier allemand et le président russe se sont entretenus vendredi au téléphone pour discuter de la situation en Ukraine. Cette dernière dénonce l’appel."
"C'est un coup de téléphone qui fait jaser dans les capitales des pays membres de l'Otan. À un moment crucial de la guerre en Ukraine, Olaf Scholz s'est entretenu avec Vladimir Poutine, rapporte Le Monde le 15 novembre 2024. Lors de cet échange, le chancelier allemand a condamné « la guerre d’agression russe contre l’Ukraine » et exhorté Moscou à envisager des « négociations sérieuses » pour une paix durable. Cependant, cette initiative a suscité de vives critiques, particulièrement de la part du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accusé Scholz d’avoir « ouvert la boîte de Pandore » avec cette « tentative d’apaisement » envers Moscou – une référence à la politique menée par les Alliés dans les années 1930 face à la montée de la menace de l’Allemagne nazie.
Informé au préalable par Berlin, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, n’a pas caché sa colère. « C’est exactement ce que Poutine veut depuis longtemps », a tancé M. Zelensky sur Telegram. Il est extrêmement important pour lui de sortir de son isolement, l’isolement de la Russie, et de conduire des négociations formelles qui ne mèneront à rien. » Le Kremlin, de son côté, a souligné que cet appel avait été initié par l’Allemagne. Dans un communiqué, Moscou a réitéré que tout accord de paix devra tenir compte des « nouvelles réalités territoriales », c’est-à-dire la reconnaissance des territoires ukrainiens occupés par la Russie. Cette position, rejetée par Kiev et ses alliés, illustre les divergences fondamentales entre les belligérants
(…)
Cependant, cette stratégie suscite des réserves chez les alliés européens. Interrogée par Le Monde, Tatiana Kastouéva Jean, directrice du centre Russie Eurasie de l’Institut français des relations internationales (Ifri), estime que « ce comportement du plus grand pays européen ne l’incitera pas (Vladimir Poutine) à assouplir ses positions. ». À l'inverse, plusieurs pays européens, dont la France et la Pologne, ont insisté sur la nécessité de maintenir un soutien sans faille à Kiev. Emmanuel Macron, par exemple, a déclaré qu’il n’envisagerait d’échanger avec Vladimir Poutine que si des propositions concrètes pour mettre fin au conflit étaient sur la table.
Lire le contenu
....
Dernières nouvelles