"Fichez-moi donc la paix, avec votre évolution ! Allumez le feu aux quatre coins des villes, fauchez les peuples, rasez tout, et quand il ne restera plus rien de ce monde pourri, peut-être en repoussera-t-il un meilleur." Emile Zola dans Germinal 1884
2. "L’embêtant, voyez-vous, c’est lorsqu’on se dit que ça ne peut pas changer... Quand on est jeune, on s’imagine que le bonheur viendra, on espère des choses ; et puis, la misère recommence toujours, on reste enfermé là-dedans…" Emile Zola dans Germinal 1884
3. "Le salariat est une forme nouvelle de l'esclavage, reprit-il d'une voix plus vibrante. La mine doit être au mineur, comme la mer est au pêcheur, comme la terre est au paysan... Entendez-vous ! La mine vous appartient, à vous tous qui, depuis un siècle, l'avez payée de tant de sang et de misère !" Emile Zola dans Germinal
Règle n° 1 : La Russie ou la Chine ne sont pas des pays colonisateurs. Il est à ce titre illusoire pour les dirigeants des pays africains de leur faire des yeux doux, en espérerant que ces deux pays vont remplacer la France ou le Royaume Uni dans l’exploration ou dans l’exploitation des minerais en Afrique.
Règle n°2 : Il n’existe dans le sous-sol d’aucun pays africain, des minerais que la Russie ne possèderait pas déjà en abondance. Avec la différence qu’elle a les moyens financiers et l’expertise pour le faire. Et dans ces conditions, pourquoi devrait-elle laisser ses propres mines en abondance sur 17 millions de km2, pour aller chercher en Afrique ce qu’elle possède déjà ?
Règle n° 3 : Si la China a atteint le niveau de développement économique et industriel qu’elle a sans recourir aux mines africaines, pourquoi devrait-elle subitement changer de cap et se fourrer dans guerres dont l’issue n’est pas toujours garantie ?
Règle n° 4 : L’Afrique n’a pas l’exclusivité des minerais dans son sous-sol, puisque tous les pays du monde entier possèdent d’autres minerais ou souvent les mêmes qu’en Afrique. La seule raison pour laquelle on parle des mines africaines, c’est parce qu’au final, elles n’appartiennent à personne, surtout pas au peuple africain qui n’en connait même pas l’utilité, encore moins l’expertise et les capitaux pour les exploiter. L’autre raison qui fait que tout le monde parle des mines africaines, c’est leur faible coût d’exploitation, puisqu’elles sont les rares au monde à continuer, comme durant l’époque coloniale à être exploiter à ciel ouvert, sans se préoccuper de la destruction de l’environnement, avec des possibles émanations de gaz qui rendent de nombreuses terres africaines, aujourd’hui, impropres à la présence humaine, sans bonification, pour des siècles. Je vous mets en pièce jointe, un document précieux de 300 pages publié par le Bureau International du Travail à Genève, intitulé : "La sécurité et la santé dans les mines à ciel ouvert".
Règle n° 5 : Si en 2022, les pays de l’Union Européenne ont saisi jusqu’à 300 milliards de dollars de l’argent de la Russie tenu dans leurs banques, c’est parce que l’argent provenant d’une rente minière est plus dommageable pour l’économique du pays plutôt qu’un atout. D’où la décision de la Russie de tenir à l’étranger l’argent de son gaz et de son pétrole, vendus aux pays européens. Aucun pays avec des dirigeants fûtés et intelligents, ne mise sur l’exploitation des minerais du sous-sol pour espérer s’enrichir ou se développer, parce que ce n’est pas possible en vertu de ce qui prend le nom de « Syndrome Néerlandais ».
L'exploitation des ressources naturelles et la rente qui en découle, augmente forcément l’inflation dans le pays, et surtout la valeur de la monnaie du pays, ce qui rend les produits fabriqués localement plus chers et donc moins compétitifs.
La principale conséquence est l’augmentation des importations et la réduction de la valeur des produits issus des industries du pays. Résultat des courses : aucune industrialisation du pays n’est possible dans ces conditions. C’était la situation de la Russie avant 2014, qui devait pour se nourrir tout importer.
Les premières sanctions occidentales de 2015, l’ont réveillée et l’ont obligé à se préparer à la guerre de 2022, avec des sanctions encore plus fortes, en laissant à l’étranger l’argent de la rente pétrolière et gazière, pour ne faire entrer dans le pays que les intérêts générés par cet argent.
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