Avant hier 20 octobre 2024,cest par exemple, l'économiste en chef du Bureau d'Économie et des Technologies de l'Information de la municipalité de Pékin, Tang Jiangguo, qui annonce ce que personne n'attendait : Xiaomi est sur le point de mettre sur le marché des téléphones portables équipés des puces gravées à 3 nanometres. Ceci est naturellement une information qui est arrivée comme une foudre dans un ciel pourtant serein du côté de Pékin, puisque les yeux sont plutôt tournés du côté du sud de la Chine, à Shenzhen, le siège de Huawei qui se bat depuis 2019 contre les sanctions américaines. Xiaomi, la deuxième marque de téléphonie mobile en Chine qui vient elle aussi de se lancer dans la production de voitures électriques n'était pas concernée, puisqu'elle n'est pas sous sanctions américaines et donc, pouvait tranquillement acheter les puces gravées à 3 nanometres par les fournisseurs sous contrôle américain. C'est donc ça la surprise. Et le fait que ce soit le chef du Bureau économique de la ville de Pékin à donner la nouvelle est un fait bien entendu politique, qui fait du choix de Xiaomi de ne plus volontairement s'approvisionner en puces aux fournisseurs non chinois, une nouvelle étape dans la guerre économique des microprocesseurs entre la Chine et les États-Unis. Il ne faut pas oublier que Xiaomi fait aussi partie du dispositif chinois, pour utiliser les véhicules électriques pour priver les occidentaux et leurs alliés japonnais et sud-coréens, de la manne du marché chinois, avec ses propres véhicules électriques très avancées technologiquement et moins chères.
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