Nous avons récemment découvert que des intellectuels de ce pays qui font la promotion du Made in Cameroon, en toute bonne foi, ne savaient pas que le café moulu fait par tous les Camerounais (café Uccao) était diamétralement différent du café instantané produit par Nestlé (Nescafé) et la Pougala Academy (café Pougala). C'est bien la preuve que malgré 64 ans d'indépendance, les intellectuels de ce pays, sont restés plus ignorants que nos parents et grands-parents qui 'avaient au moins l'excuse qu'à leur temps, il était pratiquement impossible d'espionner les autres, pour savoir ce qu'ils ne voulaient pas partager avec nous, comme information. Aujourd'hui, s'ils vont à Paris, c'est pour se filmer avec la Tour Eiffel, ou oubliant de fait que le plus important trésor de la France se trouve caché dans les usines, dans les machines, dans les procès industriels. Et puis, comme tous les colonisés se croient intelligents parce qu'un jour ils ont mis les pieds chez le colonisateur, les voilà à fanfaronner sur les réseaux sociaux à expliquer ce qu'eux-mêmes ne comprennent pas, pire, à jouer aux savants idiots des matières économiques qu'ils ne maîtrisent pas. Ici à Bafang, en 3 jours, on repart de zéro, dans l'apprentissage des mécanismes de mise en pratique de la guerre économique que se livrent les Nations. Il s'agit des années passées à étudier tous les principaux produits que nos concurrents étrangers déversent au Cameroun, et la riposte adéquate que nous avons mise sur pied et testée nous-mêmes à travers nos propres produits sur les marchés d'abord du Cameroun, ensuite de la France et de la Chine. Puis arrive le moment de la formation pour consigner à nos jeunes des informations cruciales non seulement pour aller livrer le combat économique, mais surtout, pour le gagner, beaucoup plus facilement. C'est cet ordre de bataille qui a permis à ces autres de nous faire esclaves et puis de nous coloniser.