Pendant que les pays africains demandent à la Chine, les autoroutes, les hôpitaux, les Emirats Arabes Unis ont demandé et obtenu ce que la Chine n’a jamais fait jusqu’alors : la Construction à l’étranger avec les fonds publics chinois, d’une école qui pendant 12 ans forme les enfants du cours préparatoire à 6 ans, jusqu’au baccalauréat à 18 ans, avec une scolarité comme en Chine, gratuite. Et quand l’enfant a le bac qu’est-ce qu’on en fait ? Pas de soucis, la principale université de la Confédération est jumelée avec la plus prestigieuse Université Tsinghua de Pékin. Les premiers 200 élèves le jour de l’inauguration en 2020 étaient tous des enfants de la diaspora chinoise dans le Royaume, mais l’école qui a aujourd’hui 800 élèves, est revenue à la normale, avec les enfants du Royaume.   Ceci est possible parce que les Emirats Arabes Unis partagent l’idéologie principale du Parti Communiste Chinois enseigné dans ses écoles : le capitalisme étatique. Du côté d’Israël, allié inconditionnel des Etats-Unis, vous lirez dans cette leçon un extrait des mémoires du premier Ministre Israélien Netanyahou qui se défend des offensives de Washington les accusant de naïveté avec Pékin, qu’ils ne le sont pas et que chacun voit d’abord ce qui va contribuer à le développer. La vérité est contenue dans cette leçon, d’un rapport de la Banque Centrale d’Israël, qui montre clairement qu’il y aura d’ici 2035 un déclin des Etats-Unis et de l’Union Européenne, alors que la Chine va monter en gamme. Cela a suffi aux dirigeants israéliens pour décider le lâchage de Washington au profit de la Chine. Dans le quotidien économique français Les Echos du  2 mars 2020, la journaliste française, Catherine Dupeyron nous apprend que : « En plein coeur de Tel-Aviv, à Sarona - l'un des quartiers d'affaires les plus modernes de la ville -, un panneau est écrit en hébreu, en arabe et en chinois. » C’est-à-dire, même pas en anglais, mais en Chinois pour les nombreux investisseurs chinois dans le pays. Elle écrit : ------------- Des échanges en plein boom Les échanges bilatéraux entre la Chine et Israël, sont passés de 51 millions de dollars en 1992 - début des relations diplomatiques - à 14 milliards en 2018. « Mais le commerce n'est pas l'essentiel », remarque Daniel Haber, professeur d'économie spécialiste de la Chine à l'université de Haïfa. «L'enjeu est technologique, à travers leurs investissements dans des sociétés israéliennes - et plus particulièrement des start-up -, l'implantation de centres R&D, la participation dans plusieurs gros chantiers d'infrastructures, et la coopération scientifique universitaire. »