QUELLES LECONS POUR L’AFRIQUE ? Nous venons de voir les différentes étapes de l’exploitation du Nickel dans la colonie française de Nouvelle Calédonie. J’ai choisi exprès de rester dans le flou, sur les vraies raisons de la faillite d’un tel projet, parce que je sais que de la même manière qu’aucun des médias français que j’ai cités ne mentionne, les chefs d’état africains ne prennent pas cela en considération. Et cette raison est l’énergie, le coût de l’énergie. Pire, il faut importer tous les intrants pour la transformation en produit semi-fini. Mais il y a un dernier point que les africains ne considèrent jamais : le seuil de rentabilité, c’est-à-dire, la quantité minimale qu’il faut produire pour commencer à être rentable. Dans le cas de la Nouvelle Calédonie, ce seuil était de 60.000 tonnes par an. Et l’électricité nécessaire : 1 Twh. Est-ce que tous les pays africains qui annoncent qu’ils vont commencer à produire et transformer eux-mêmes leurs minerais sont au courant du fait que même après avoir rempli tous ces ratios, la dernière usine Calédonienne a fait faillite avec une dette colossale de 13 milliards d’euros ?