Pour l’instant, les politiciens africains ont fait le choix de ne voir l’industrie minière sur le continent africain que sous deux prismes : celui de l’apprentissage de la géologie pour servir les entreprises internationales qui pourraient s’installer dans l’avenir et sous le prisme du droit, on parle alors du droit minier. Les politiciens africains croient  par erreur qu’ils doivent bien négocier les contrats avec les entreprises étrangères pour tirer le meilleur gain possible. Ce qu’ils oublient est qu’aucune entreprise étrangère ne permettra jamais de venir à bout des problèmes sociaux et de construction d’une nation en échange des gisements des métaux ou de non-métaux. Il faut au contraire mettre les écoles, les universités, les entreprises d’enseignement postsecondaire ainsi que les groupes de développement communautaire et économique au service d’une cause commune, celle de s’organiser pour faire émerger les ressources humaines et financières pour faire des ressources du sous-sol, un catalyseur d’une nouvelle dynamique pour la recherche d’une prospérité partagée de la communauté locale.  Il faut enseigner dès l’école primaire, c’est-à-dire à l’âge précoce où se forgent les principaux reflexes des enfants, une nouvelle matière qui s’appelle : « la science des matériaux » pour enseigner : « la relation entre les propriétés, la morphologie structurale et la mise en œuvre des matériaux qui constituent les objets qui nous entourent », d’après la définition lexicale de la science des métaux. Continuer au secondaire en enseignant aux enfants, les principales caractéristiques des matériaux et le lien avec les objets qui nous entourent. Il s’agit de mobiliser les éducateurs pour re-inventer eux-mêmes les réponses aux questions que pose la misère généralisée, par la création de nouvelles carrières et débouchés dans le domaine minier. Et si on ne peut pas seul, dans la prochaine leçon, nous ferons un tour en Irak et en Iran pour voir comment tous les deux se sont appuyés sur les entreprises chinoises parce qu’elles sont publiques, pour mener leurs révolutions minières.