11 ans après, nous continuons d'utiliser l'instrument pédagogique de la "Géostratégie Africaine", à la quelle nous avons ajouté l'intelligence économique et stratégiques, pour enseigner à une nouvelle jeunesse africaine plus cultivée de sérieusement se préparer pour prendre les rênes du pouvoir en Afrique, dans 10 ou 15 ans, à travers une nouvelle dynamique de puissance. C'est pour cela que nous leur enseignons aujourd'hui, comme hier à Bafang (Cameroun), à Paris (France) et à Guangzhou (Chine) que la guerre économique est avant toute chose, l’économie pour faire la guerre. Les dirigeants africains aujourd'hui, qu’ils soient au pouvoir ou à l’opposition, semblent ne s’intéresser au pouvoir politique et économique que pour son coté de gestion administrative, oubliant de fait qu’ils doivent en permanence accumuler de la richesse pour se préparer à la guerre. Le premier but de l’accumulation de la richesse a toujours été celui de mobiliser les richesses nécessaires qui vont servir à armer équitablement les militaires d'une Nation qui vont se battre pour défendre notre territoire, contre les ennemis externes qui veulent puiser notre source de subsistance. C’est le principe cardinal à la base même de la création des Nations que les anciens industriels africains n'avaient pas intégré. Ainsi faisant, ils ont assisté impuissants à la déstabilisation de leurs pays, avec souvent des guerres interminables, comme en Somalie, au Liberia et en Libye. 11 ans après Verona, nous formons les Nouveaux Industriels Africains à intégrer et faire siens la sacro-sainte vérité qu'une Nation ne peut pas se développer sans se donner les moyens de devenir une puissance. Une puissance militaire d’abord, une puissance industrielle ensuite et une puissance financière enfin. Pour y parvenir, nous leur enseignons en pratiquant nous-mêmes à Bafang, comment partir d'un certain nombre de brevets industriels arrivés à échéances, c'est-à-dire, libres de droits, pour nous servir immédiatement de l'innovation pour réduire notre retard scientifique et technique. A travers nos trois sites de production, à Bafang (Cameroun), à Guangzhou(Chine) et à Tianjin (Chine), nous leur permettons de toucher du doigt, la réalité des productions industrielles que ce soit à petite échelle qu'à grande échelle dans de nombreux secteurs comme la production du lait en poudre, café lyophilisé, sucre de raffiné de cannes, alcool pour les hôpitaux, la tomate concentrée, les aliments infantiles, la reproduction des médicaments avec les brevets libres, comme le Paraceutamol, l'Amoxiline, les aliments pour les animaux etc. Tous ces modules ont un seul et même gouvernail : la compétitivité. Comme il y a 11 ans, nous enseignons à ces jeunes qu'on ne lance pas un produit sur le marché sans se demander lequel concurrent, il aura vocation à faire disparaître du marché. Et par conséquent, on ne lance jamais un produit sur le marché sans se poser la question de la compétitivité. Il s'agit en d'autres termes à répondre à la question : Sommes-nous capables de mettre sur le marché un produit innovant par rapport à la concurrence et surtout non seulement de meilleure qualité, mais moins cher. Nous leur montrons l'exemple en mettant nous-mêmes sur le marché du Cameroun, les produits dont le prix le plus fréquent est de 100 Francs CFA (0,15 €) qui correspond le mieux eu revenu moyen des Camerounais. Ainsi, le plus important n'est pas de produire du poulet, mais il faut réussir à atteindre le prix moyen mondial du poulet à 1 Euro, c'est-à-dire à 655 Francs CFA en Afrique aussi. Et c'est cela tout l'enjeu de notre formation. De même, nous leur enseignons, pourquoi le plus important n 'est pas d'élever les poissons, mais comment procéder pour gagner en compétitivité et se rapprocher au prix moyen pour le poisson le moins cher de 1€ le kg, là aussi de 655 Francs CFA. Car ce n'est qu'à cette condition que cela aura un sens de parler d'Import-Substitution, c'est-à-dire en maitrisant les fondamentaux de la guerre économique entre les Nations, qui se base avant tout sur la guerre des prix. Vous n'avez qu'à voir la guerre économique en cours entre l'Occident et la Chine sur les véhicules électriques chinoises.