Et aujourd'hui, mardi le 16 juillet 2024, le même Ruto accusé les États-Unis de financer les protestations de la rue contre lui. Apparemment, comme il fallait s'y attendre, Washington a trouvé plus larbin que lui. On l'a vu en Irak, on l'a vu au Vietnam, on l'a vu en Libye, les Américains n'ont aucun état d'âme d'abandonner leurs alliés à tout moment. Zelensky en Ukraine est en train de l'apprendre à ses dépends. Il était si convaincu que les américains l'aideraient sans limite, qu'il a pris un décret converti en loi, pour interdire toute négociation avec la Russie. Et maintenant qu'il commence à lire l'heure, il annonce aujourd'hui qu'il est prêt à accepter la Russie durant un sommet sur la paix. Il faut semblant de ne pas savoir que la Russie attend juste sa capitulation. C'est le prix à payer quand on est ami de Washington : d'être abandonné en plein vol, quand les jeux deviennent très durs. Ruto n'a pas encore appris la leçon. Il accuse nommément les fondations des compagnies privées américaines. La fondation Ford vient de lui répondre qu'ils se limitent à encourager pacifiquement, mais qu'elle ne finance personne.