Nous ne venons pas ici faire les Bayam-Sellam de pacotilles, mais nous exercer dans un nouveau rythme de industrielle, avec des nouveaux codes, de nouveaux partenaires pour sortir de l'angle de discrimination où l'Afrique des affaires était confinée depuis 2 siècles. Nous venons ici pour nous exercer à ne plus courrir dans le sac, mais d'avoir pleinement notre place autour de la table où l'avenir du monde se décidera dans 10 ou 20 ans. Nous sommes ici, pour nous donner les moyens matériels et intellectuels, pour porter le flambeau d'une deuxième révolution de la résistance africaine. Les révolutionnaires africains du 21ème siècle seront avant tout ceux qui auront pris le temps d'analyser pour comprendre les erreurs d'appréciation et le manque d'alliances stratégiques des premiers révolutionnaires africains, pour se préparer à construire une nouvelle page des politiques africaines à venir, dans un monde lui-même devenu évolutif, révolutionnaire par le fait de deux acteurs incontournables, la Chine et la Russie.