Il y a sur le marché africain, une féroce bataille que se livrent les producteurs occidentaux et curieusement il n’existe aucun domaine dans lequel, l’homme africain, par orgueil, par fierté dit : ça suffit ! Et se met dans la bataille pour reconquérir sa place, et reprendre son marché et reprendre son propre gâteau. Cela n’existe pas. Il répond aux abonnés absents dans tous les domaines. Il est alors tout à fait légitime de se demander : pourquoi sommes-nous venus au monde ? Si ce monde, on ne prend pas le temps de le comprendre, de le maîtriser pour nous rendre compte que c’est depuis la conception que le premier spermatozoïde est passé par une lutte atroce, par une compétition sans pareille, pour se hisser tout au haut du tableau et avoir la seule et unique chance sur un milliard de se mélanger à un ovule, pour enfin procréer et nous faire naître ? A quoi donc cela sert-il d’être au monde sans comprendre la chance que nous sommes d’être le fruit d’une compétition ? L’Africain fuit la compétition. Ils sont les seuls à croire que leur bonheur se trouve dans le fait de tous fuir pour aller là où les autres hommes ont déjà presque tout construit. Et à aucun moment, ils ne comprennent que même là où ils vont, sans se remettre en jeu, sans se remettre en compétition, ils ne seront que la roue bien abimée d’un char qui va les presser, les faire rouler dans tous les fossés, dans toutes les boues qu’il trouvera sur son parcours.
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