Ce qui donne à Peggy McIntosh, les moyens et la culture nécessaires pour prendre du recul par rapport à l’environnement sociologique de son pays les Etats-Unis et des inter-réactions avec les autres groupes ethniques, les autres races, pour conclure que William Du Bois et Theodore W. Allen avaient tous deux, raison, sur les privilèges blancs, puisqu’elle en énumère 26. Si elle a 26 privilèges, cela veut dire que moi, vivant avec elle, je cumule 26 inconvénients, 26 obstacles à français pour être au point zéro de départ et la concurrencer.  C'est conscient de ces obstacles qu'en 1998, j'ai déplacé le curseur de mes activités industrielles en Chine, étant dans l'incapacité de m'installer en Affrique où 5 ans plus tot, tout mon matériel industriels avait été confisqué par le gouvernement camerounais au port de Douala et vendu aux enchères, alors que j'avais reçu la promesses de l'Ambassadeur du Cameroun à Rome qu'un étudiant qui finit ses études et rentre au Cameroun, bénéficie de l'exonération douanière sur tout son équipement pour s'installer.  C’est dans ces conditions et conscient de tous ces obstacles que je dis qu’il est illusoire pour des Noirs, plutôt que de créer et renforcer leur propre championnat, d’espérer aller chez ceux qui les méprise pour devenir une minorité privée de tous les privilèges. Je n’ai jamais voulu être un salarié, parce que j’étais convaincu que cela doit être une double peine pour un noir, dire à un blanc tous les jours « Yes Sir ». Parce que cela doit lui rappeler, les longs siècles de l’esclavage et de la colonisation.