Et les raisons de ces fleurs très confidentielles enseignées durant les formations Rinvindaf, vous croyez que quelqu'un qui a grandi au ghetto comme moi, tout d'un coup va cultiver les fleurs jusqu'en vendre les semences au autres, que cela a commencé comment ? Je me contente de récolter les résultats de nombreuses recherches que chacun de mes enfants fait pour son projet pour en faire profiter les autres jeunes durant mes formations. C'est comme l'impact des fongicides utilisés pendant des décennies par le gouvernement camerounais pour la culture du café et du cacao, sur l'absence des fruits au Cameroun etc. que nous avons corrigé pour produire nous aussi des abricotiers, poiriers, pommiers, cerisiers au Cameroun qui sont tous l’œuvre de ma première fille qui a pourtant bien soutenu, un doctorat en ingénierie, il y a une semaine à Lausanne en Suisse. Non, le projet de la crème glacée à base de lait de manioc ou d'ignames ou de patate douce n'est pas de moi. Je n'ai même jamais eu le moindre rapport sur les ventes. C'est le projet de ma fille qui est sur la couverture de mon nouveau livre sur la Chine. Quand vous voyez des produits, comme le café 3 en 1 ou le lait en poudre, cela appartient à un des enfants Pougala et qui a payé de sa poche pour aller de l'Europe à Bafang suivre la formation des Nouveaux Industriels Africains, parce qu'il savait que j'allais augmenter le tarif et il voulait éviter de payer plus cher. L'idée de faire payer mes propres enfants m'est venue en constatant que ceux qui étaient venus gratuitement à mes formations au début, n'en avaient rien fait, parce que pour eux, gratuit signifiait que ça n'avait pas de valeur.