Dans notre cas, la Cedeao, est l’instrument de cette chaine de soumission tel que décrit par la Boétie. Il a suffi que les Européens choisissent quelques africains dociles à placer au pouvoir en Afrique. Ensuite, entre eux, il leur a suffi de créer la Cedeao, financée par le maître et comme nous verrons plus loin, il a suffi de la signature de la Cedeao, pour soumettre 15 pays d’Afrique de l’Ouest aux Accords de Partenariat Economique (APE), très désavantageux pour les africains. Et tout cela va durer jusqu’au jour où des électrons libres que le système n’avait pas prévus, des gens audacieux, impétueux, téméraires, résolu vont décider de rompre la fameuse « chaîne de soumission » de la Béotie. En rompant la chaine de soumission, c’est toute la fragilité, la vulnérabilité, la vanité et l’inconsistance de l’oppresseur avec ses valets qui sera mise en évidence. Mais on assiste à un élément que la Boetie n’avait pas prévu, la formation des blocs dans la chaine de soumission. Que faire lorsque les dominants, font blocs et s’assurent à diviser les victimes en entités déparées et donc plus fragiles ? Question : Pourquoi aucun africain ne trouve anormal que l’Union Européenne traite non pas avec son équivalente africaine, l’Union Africaine, mais individuellement avec chacun des pays africains ou à la rigueur avec des organisations sous-régionales, comme la Cedeao auxquelles elle a donné une légitimité à nulle autre pareille ? Réponse : parce que les loups ne chassent qu’en meute !