Personne ne me comprenait quand je disais que je serais devenu fou, en vivant dans un tel système de soumission pour les minorités, pour les non-blancs. Je voulais être industriel comme le rêve de ma vie. Une fois au Canada, il y avait un malentendu, car le rêve canadien devait se limiter au fait d'être arrivé au Canada. Trop peu pour un ambitieux sans argent et donc sans capital à l'époque, comme moi. Fuir le Canada était vu pour beaucoup de mes proches comme une folie. Mais pour moi, c'est y rester qui aurait été la folie, car c'est moi qui y serais devenu fou. Exactement comme beaucoup de ces jeunes 33 ans après mois, dont parle cet article de Radio-Canada.