Karl Marx écrit : « Le capital épuise deux choses : le travailleur et la nature ». Après avoir épuisé les esclaves africains déportés en Europe et en Amérique pendant 4 siècles, arrive le siècle de la colonisation où le capitalisme épuise maintenant les ressources du sous-sol du continent africain. Et ici en Afrique, depuis des siècles, le capitalisme tire d’énormes bénéfices du « travail impayé » des africains en les sortant des bilans des entreprises, mais tire aussi des bénéfices du travail impayé extra-humain (accumulation géologique, biodiversité…) en profitant seul des « lentes évolutions géologiques et physiques, étalées sur des millions d’années, ayant permis de constituer les réserves d’hydrocarbures, qui sont ainsi gratuitement accaparées » sans rien payer, sinon le Niger ne serait aussi pauvre pendant que la France s’enrichissait avec son uranium en vendant l’électricité ainsi produite à toute l’Europe.