Après la Seconde Guerre mondiale, le monde devait rétablir la prospérité économique. L'établissement du système Bretton Woods était un catalyseur énorme à l'économie mondiale. Plus tard, après que la crise financière asiatique ait eu lieu, les accords de Bâle ont parlé du contrôle des risques, qui attire de plus en plus d'attention, au point qu'il est devenu une norme opérationnelle de contrôle des risques. La tendance maintenant, est que le monde parle de plus en plus du contrôle des risques, mais pas de développement. Très peu de gens s’interrogent sur les opportunités pour les jeunes, pour les pays en développement. En fait, c'est la cause première de nombreux problèmes du monde aujourd'hui. Nous voyons également aujourd'hui que les accords de Bâle ont mis de grandes limites à la capacité d'innovation de l'Europe à se re-inventer dans son ensemble, comme par exemple dans la finance numérique. Bâle, plus comme un club de seniors, consiste à résoudre le problème d'un système financier vieillissant qui fonctionne depuis des décennies et que le système de vieillissement de l'Europe est extrêmement complexe. Mais le problème en Chine est le contraire: ce n'est pas un problème de risque financier systémique, car le secteur financier de la Chine n'a essentiellement pas de modèle. Son risque est en fait un "manque de système financier".