Ce onzième point serait que de la prison de Kollo où il avait été transféré après sa résidence surveillée en janvier 2011, après l'élection présidentielle organisée par les militaires qui lui ont fait le coup d’état, mettant fin à la transition politique, la cour d'appel de Niamey rejette toutes les charges retenues contre le président Tandja. Les procédures judiciaires sont abandonnées et il est finalement libéré le 10 mai 2011. Les quelques rares dépêches des agences d’information à ce sujet n’ont pas été reprises par les mêmes médias qui trouvaient un fou plaisir d’apporter les preuves que les présidents africains sont tous des corrompus. Il s’agit en réalité des esclavagistes blancs qui n’ont jamais digéré la fin de l’esclavage et de la colonisation et s’accrochent comme ils peuvent à discréditer tous les symboles d’élévation et de dignité de l’homme noir. Et le Noir issu de la littérature coloniale n’a pas suffisamment de discernement pour comprendre que chaque fois qu’on insulte son président, c’est lui qu’on insulte, parce que nous sommes dans un système dit de démocratie représentative dans lequel,  chaque peuple est représenté par les hommes et femmes qui incarnent le pouvoir politique de ce pays qu’ils soient des vrais voleurs ou des voleurs supposés. Mais ils nous représentent. La Fondation Mo Ibrahim, en offrant son Prix au successeur de Mamadou Tandja, valide le mensonge selon lequel Tandja serait un voleur. Puisque les Blancs, à travers leurs médias engagés contre l’Afrique, ignorent exprès l’information selon laquelle la Cour d’Appel de Niamey n’a rien trouvé de reprochable dans la gestion du pays par le président Tandja et inscrit dans le marbre ce qu’on voulait faire retenir au peuple africain dans un objectif bien afficher de leur enlever tout espoir pour  l’avenir pour finalement voir dans chaque Blanc, un Jésus, un sauveur potentiel. On comprend très vite le rôle de l’évangélisation à outrance du continent.