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1185- La boulimie injustifiée de l’achat des avions présidentiels en Afrique (Les exemples du Mali et du Sénégal) Dans la rubrique : Voici ce que les chefs d’états africains n’ont pas compris des grands pièges de la finance internationale et qui perpétue la pauvreté du continent. (Leçon d’éducation financière n° 5)
La différence entre le riche et le pauvre est la même qui existe entre celui qui vit au-dessous et au-dessus de ses moyens. Le riche est celui qui gagne 1000 francs et dépense 900 francs. Alors que le pauvre est celui là qui gagne un million et dépense deux millions. Et pour moi, le plus grand milliardaire du Cameroun n’est pas celui que la presse nous présente comme tel, mais celui que le fisc du Cameroun nous annonce comme le champion des payeurs d’impôt dans le pays.
Et pour moi, un pays riche est celui qui sait utiliser le peu d’impôts payé par ses contribuables pour faire le maximum de choses. Et le pauvre est celui qui a tendance à dissocier ses dépenses de ce qu’il encaisse comme impôts.
Non seulement les pays africains sont pauvres, mais ils continuent de s’enfoncer tous les jours dans la misère, parce qu’ils vivent tous au-dessus de leurs moyens. Ils empruntent à tout va, alors qu’ils n’investissent pas l’argent emprunté pour augmenter leurs revenus. Quand ils aident leurs entrepreneurs, ils perdent leurs subventions sur les gens dépourvus d’éducation financière de bases, qui sont capables de confondre le placement et l’investissement.
Résultat des courses : ces états africains font des dépenses qui dépassent leur capacité de production de la richesse. C’est-à-dire qu’ils entrent dans le tourbillon de la dette pour des dépenses qu’ils auraient pu éviter à travers une certaine rigueur budgétaire et pire, des dépenses qui ne leur rapportent rien du tout. Ils ne savent pas que le luxe est éphémère et se trompent dans l’ordre de priorité des dépenses, privilégiant le confort, le faste, la magnificence des bâtiments administratifs, la somptuosité, la splendeur et l’opulence des voitures administrative à l’efficacité dans l’œuvre de la production de richesse. Ils sacrifient, la recherche de l’efficacité des moyens investir pour sortir les populations de la pauvreté au superflu, à l’abondance, à la profusion et à l’excès de tout ce qui est inutile, non urgent, non déterminant, non vital.
L’exemple de ces dépenses inutiles c’est le train de vie de la fonction publique des états africains. Vu notre niveau de production de richesse, nos états sont au niveau d’acheter les bicyclettes pour ses fonctionnaires et non les SUV ou les 4x4 tout terrain.
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