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1121- CHEICK ANTA DIOP, UN SAVANT ATYPIQUE OU UNE DIVERSION DE LA FRANCE ? (partie 2/3) - Extrait de « Comprendre l’Histoire de l’Afrique » (Initiation à la Pensée Critique et à l'autodéfense Intellectuelle Africaine)
Théodore André Monod, est un scientifique naturaliste biologiste, français, né le 9 avril 1902 à Rouen et mort le 22 novembre 2000 à Versailles.
Théodore Monod est le premier directeur de l'Institut français d'Afrique noire, créé à Dakar en 1936. Il va occuper ce poste de 1938 jusqu’en 1965, c’est-à-dire, 27 ans durant lesquels il cherchera de répondre à l’objectif de Brévié : faire de cet Institut, « le plus grand centre scientifique de l’Afrique-Occidentale française ».
La France voulait réunir les africains autour d’une identité noire. Monod passera tout son temps à réunir tous les œuvres d’art d’Afrique occidentale française qui pouvaient servir à mettre les bases d’une identité noire.
C’est durant ses 27 à la tête de l’IFAN qu’il va diriger une revue scientifique allant dans ce même sens de l’identité noire, dénommée : « Notes Africaines ». Il aussi dans le même sens, qu’il commence la construction du laboratoire de datation au Carbone 14. Ce laboratoire sera terminé par son successeur, un autre français du nom de Monteil. Dans les archives de l’institut, Cheikh Anta Diop n’est cité qu’en simple chercheur, un employé de l’Etat français sous les ordres de ces patrons français à Dakar.
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