Rien de ce qui se passe en Afrique aujourd’hui ne se passe sans l’accord des Etats-Unis. Le Franc CFA a beau être détestable, cela ne sert à rien d’aller se plaindre ici et là, si les Américains ne sont pas d’accord.  On a vu de ces archives que la Belgique n’est pas seule opposée aux Congolais, mais qu’elle informe Londres, Paris et Washington de toutes les rumeurs mêmes fausses. De l’autre côté, les africains qui ne sont pas au courant de cette organisation en collectif très soudé, se croient malins de jouer au double jeu. Mais dans l’ensemble, on constate tout de même qu’à cause de leur éducation coloniale, leur cœur balance pour l’Occident et ils ne vont vers la Russie ou la Chine que par défaut, comme on va au supermarché pour faire des courses avec une liste bien précise à satisfaire et puis chacun rentre chez lui en attente des prochaines courses. Ils ne savent pas que pour les occidentaux, les Noirs sont le miroir dans lequel ils retrouvent ce qu’ils sont vraiment et non ce qu’ils veulent être aux yeux du monde pour donner les leçons de démocratie et des droits de l’homme. Chaque noir, est pour un occidental, ce miroir dans lequel il revoit son passé esclavagiste transformé en un présent de soumission et de spoliation perpétuelle du continent africain, avec des dirigeants complaisants et corvéables à volonté à qui ils ont donné quelques faveurs minables pour eux et leurs enfants dans les écoles et beaux quartiers d’Occident. Mais l’arrivée sur la scène mondiale d’un duopole de puissance, remet en question ce statut - quo qui durait depuis la deuxième guerre mondiale et cela explique en partie les notes à la limite du ridicule, du ministère américain des affaires étrangères (Secrétariat d’Etat) sur une Russie qui voudrait ramener la colonisation en Afrique à travers les activistes avec son titre : La main cachée de la Russie, des influenceurs panafricains.