Ce qui est très grave et que nos dirigeants africains ne voient toujours pas, est qu'à partir de maintenant, la culture du piment est terminée pour nous. Pendant que nous faisions le Hors-Sujet, d’autres sont entrés dans les laboratoires à notre place. En Espagne, ce sont les universités qu’on a mises à contribution, pour étudier la génétique du piment pour arriver à une productivité à l'hectare, non pas 2 fois mais 20 fois supérieure à notre productivité à l’hectare ici au Cameroun. A ce rythme, je ne vois sincèrement pas comment on va faire pour les rattraper. ENcore faut-il même qu'on comprenne qu'ils nous ont largués et qu'il faut se mettre à courir pour tenter de les rattraper. Même si pour l’instant, ils sont obligés de créer le climat tropical dans les serres à chauffer avec du gaz russe ou algérien qui coûte toujours plus cher, je ne vois pas par quel miracle nous qui ne sommes engagés dans aucune recherche, dans aucun laboratoire, pourrons faire pour battre quelqu’un qui qui nous dépasse de 1 à 20. Mais à la Pougala Academy, nous avons un plan B qui reste bien sûr confidentiel et réservé à notre collectif Rinvindaf que je vais vous dévoiler en février 2023 prochaine à Bafang et à Paris., lors de la mise à jour et de la formation. Pour les diplômés de la Pougala Academy qui se sont déjà lancés dans cette filière comme semencier du piment, et qui ne pourront pas venir à la mise à jour de février 2023, rappelez-vous que le secret des espagnols débute au niveau de la pollinisation mâle et femelle du piment. Je ne peux pas en dire plus ici.