Dans son livre « Les limites d’une économie de la guerre cognitive » in « La guerre cognitive, l’arme de la connaissance », publié en 2002 chez Lavauzelle, Philippe Baumard écrit :  « Les campagnes de déstabilisation ont trois objectifs : la perte des moyens psychologiques de l’adversaire, c’est-à-dire générer une paralysie décisionnelle dans le camp adverse ; la perte de réputation ou de légitimité de l’adversaire, aussi bien dans l’opinion qu’auprès des investisseurs institutionnels, des marchés financiers et surtout de ses partenaires, en particulier si elle est en situation d’interdépendance stratégique ; et la chute de ses soutiens financiers. Les trois cibles de telles campagnes sont les systèmes de croyance, le système de commandement et l’opinion publique ». Oui, vous l’avez bien lu : « L’opinion publique » ! Pendant 5 siècles, 2 pays, le Royaume Uni et la France ont fait de l’Afrique, ce qu’ils voulaient. Le colonialisme européen a privé le continent africain du sentiment nationaliste qui aurait permis de s’unir pour les désigner unanimement comme les ennemis du continent africain. La pauvreté généralisée de la population entretenue par tout l’occident en Afrique depuis les indépendance, leur a permis de positionner toujours en donneurs de leçon au continent africain.